Comment est née cette idée de participation au SERBOTEL ?
L’idée germe depuis l’édition 2023. Nous voulions réitérer notre action commune et mobiliser les meuniers. Nous avons commencé à motiver les adhérents lors de réunions régionales en mars avec les premiers éléments de localisation de notre espace sur le salon, les budgets, les contours du projet.

Quelles ont été les grandes étapes ?
Nous souhaitons pour tous nos salons apporter des solutions clé en main. Nous avons travaillé très tôt avec l’organisateur, notre partenaire BRAHMS, notre agence de communication, Notre MOF Joël Defives afin que tout s’articule le plus simplement possible.

Clé en main ne veut pas dire que les adhérents n’ont pas la main ?
Au contraire, nous les dégageons de certaines actions pour qu’ils soient libres des autres. Notamment le commerce que chacun pilote comme il l’entend. Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice pour que le salons soit un succès. Certains ont joué le jeu avec une forte présence sur les réseaux sociaux.

Quel est le modèle économique ?
Il est participatif, comme tout chez Petits Moulins de France. Le groupement apporte un accompagnement afin que le budget soit réaliste pour chaque meunier. Ceux-ci prennent à charge le solde restant. Ainsi nous sommes tous engagé et responsable du succès.

Pouvez-vous nous donner quelques détails d’implications mutualistes ?
Nous travaillons avec Joël Defives sur l’animation de notre fournil. Ce dernier rebondit et propose des thématiques apportées par nos meuniers. Par exemple la brioche à la praline rose pour illustrer « Octobre Rose », une thématique proposée par Emmanuel Pivan.

D’autres aspects pour bien comprendre ?
Oui, l’élaboration de notre fournil en collaboration avec la famille Ricci de BRAHMS. Patrick et son équipe répondent aux besoins exprimés par les meuniers. C’est un vrai travail de concertation. Il en est de même pour les approvisionnements sur place, la communication, les services. Tout est prévu pour que le fournil roule le jour J. C’est une vraie machine d’organisation impossible à imaginer quand on est pas dedans.

Quelles sont les finalités de cette organisation?
Il s’agit d’apporter un service complet inaccessible sans PMF et de mailler le territoire à travers des salon régionaux. Le SERBOTEL, le SMAHRT, le SIRHA et pourquoi pas un jour un salon dans l’Est. C’est à la fois une question d’image pour PMF et de commerce pour les meuniers présents.

Quels est votre analyse de l’édition 2025 ?
Nous avons progressé. Notre stand est plus clair, les animations bien plus structurées. L’ambiance entre les meuniers est très bonne. La participation est excellente et globalement la profession de meuniers très bien représentée. Nous pouvons être fiers de cette participation : un beau stand de 75 m², un emplacement à proximité de la Coupe d’Europe de boulangerie, un fournil, 5 moulins. C’est une belle édition.

Quel message délivrer aux meuniers des autres régions ?
Motivez-vous mutuellement, le groupement vous aidera dans la logistique, la création, l’animation et le financement. Ce qui n’est pas possible à une ou deux entreprises le devient à 4 ou 5. Et surtout c’est du commerce profitable à tous pour un investissement accessible. La presse s’intéresse à nous et commence à publier de l’information sur PMF. Les salons sont une clé majeure du succès.

Une prochaine étape dans cette dynamique François ?
Oui, j’espère bien que nous reconduirons ce type d’événement à Toulouse en début d’année sur le SMAHRT. C’est un bel événement auquel nous avons déjà participé. Le groupement est prêt à accompagner les meuniers régionaux, nous en parlerons lors de l’AG dans l’Aveyron.